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Mais qu'est-ce que c'est ???

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Ce n'est pas un autoportrait mais un dessin que j'aime bien et que j'ai reproduit.

23 juillet 2019

Tchernobyl 1986

Déclarations des autorités, une belle bande de...

Le gouvernement français estime alors qu’aucune mesure particulière de sécurité n’est nécessaire
Le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), placé sous la direction du professeur Pierre Pellerin  et sous la tutelle du ministère de la Santé, annonce le par un premier communiqué qu'« aucune élévation significative de la radioactivité n'a été constatée ». 

Partout en Europe les pays limitrophes de la France ont pris des mesures. PAS NOUS. Soit on se fout de nous, on est les meilleurs et donc tous les pays limitrophes de l'est sont des idiots. Ou alors nos dirigeants et scientifiques de l'époque sont des incompétents...

L'analyse dix-sept ans plus tard des relevés faits à l'époque confirme ce diagnostic : « Les mesures d’aérosols atmosphériques effectuées principalement par le SCPRI et le CEA, permettaient la caractérisation des masses d’air contaminé très rapidement en fournissant une bonne indication des niveaux d’activité atteints.

Des moyennes, des endroits à  5000 d'autres à  100.

 Ces mesures […] permettaient d’évaluer dans des délais satisfaisants les doses reçues par la population lors du passage du nuage. Ces doses efficaces qui sont faibles, inférieures à 0,5 μSv pour l’irradiation externe et inférieures à 20 μSv pour l’inhalation (IPSN, 1986 ; Renaud et al., 1999), ne nécessitaient pas à elles seules de dispositions particulières de protection de la population (mise à l’abri ou distribution d’iode stable). »  Le SCPRI mentionne dans un communiqué dès le 30 avril une « légère hausse de la radioactivité atmosphérique, non significative pour la santé publique »

 Sans préciser que les aliments pouvaient être contaminé est non consommables, avec le risque d'augmenter la dose absorbée et provoquer cancer et autre pathologie lié aux radiations .


Le , le professeur Pellerin diffuse un communiqué selon lequel « les prises préventives  d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes » et « il faudrait imaginer des élévations dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiène publique ». 


 Si certains le citérent comme l'auteur de « le nuage s’est arrêté à la frontière française », le Pr Pellerin a systématiquement porté plainte pour diffamation et a gagné tous ces procès.
Une plainte contre X déposée en 2001 par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (CRIIRad) entraîne une enquête qui met seul le Pr Pellerin mis en examen pour « tromperie aggravée ».
Après 10 ans de procédure et d'enquête, un non-lieu est prononcé par la cour d’appel de Paris qui dispose que la catastrophe nucléaire de 1986 n’a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France.
Le 21 novembre 2012, la Cour de cassation confirmait le non-lieu mettant définitivement hors de cause, l’ancien patron du SCPRI.


Vous irez dire çà à ceux qui étaient à METZ et qui ont eu un problème à la tyroïde.

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